Le Prince

Nicolas Machiavel

Editions Folio
146 pages (480) - 8,7€
Essai

Le Prince est un traité politique du XVIe siècle écrit par le diplomate et théoricien politique italien Niccolò Machiavel comme guide d'instructions pour les nouveaux princes et membres de la famille royale. Le thème général du Prince est d'accepter que les objectifs des princes - tels que la gloire et la survie - peuvent justifier l'utilisation de moyens immoraux pour atteindre ces objectifs.

On prétend parfois que Le Prince est l'une des premières œuvres de la philosophie moderne, en particulier de la philosophie politique moderne, dans laquelle la vérité « effective » est considérée comme plus importante que tout idéal abstrait. Il est également remarquable pour être en conflit direct avec les doctrines catholiques et scolastiques dominantes de l'époque, en particulier celles concernant la politique et l'éthique.

Mon avis sur “Le prince”

Nicolas Machiavel était un poète et haut fonctionnaire italien et il a écrit Le Prince, sorti en 1532 à destination des nouveaux régents de Florence. Ce manuel de pratique politique fait seulement 100 pages, il se lit très vite.

Dans son œuvre, Nicolas Machiavel donne des conseils aux dirigeants pour conquérir des territoires et surtout pour les conserver. Les chapitres de 15 à 23 sont particulièrement intéressants car ils sortent des bonnes mœurs de l’époque, pour proposer des techniques qui utilisent la force et la ruse. C’est d’ailleurs de Nicolas Machiavel qu’on tire l’adjectif machiavélique ! L’auteur met également en avant le fait qu’il vaut mieux obtenir de nouveaux territoires par la Virtù, qu’il définit comme le fait d’accomplissement des grandes choses, que par l’argent ou d’autres moyens plus faciles, mais moins stables sur le long terme.

A chaque chapitre, j’essayais de trouver des situations actuelles dans lesquelles je pouvais projeter ces techniques et j’ai été surprise de voir que ces conseils de guerre et de conquête s’appliquait particulièrement bien au monde du business et aux guerres commerciales.

En revanche, j’ai eu parfois du mal à comprendre les exemples qu’ils citaient, car pour chaque chapitre, Nicolas Machiavel aborde en premier lieu la théorie, puis il illustre ses concepts par des exemples issues de l’Histoire italienne. Ne connaissant pas les personnages cités et parfois les lieux cités, j’ai eu du mal à raccrocher les wagons.

Au-delà de ça, c’est vraiment un livre que je recommande aux étudiants qui commencent la politique ou à tout autre personne qui s’y intéresse.