Le pouvoir de dire non
Dominique de Villepin
Editions Flamarrion
288 pages - 20,90€
Géopolitique, nouvelles relations mondiales
"Ce livre porte une conviction simple : il est temps de se réveiller. De déchirer les voiles d'illusion qui recouvrent les réalités. De regarder le monde et la France tels qu'ils sont vraiment. De renoncer aux réflexes politiciens, aux assignations à résidence partisanes. Il est temps de retrouver la fierté de la France, de ce qu'elle signifie dans le monde, de ce qu'elle a accompli chez nous, offrant des chances, des horizons et des solidarités à ceux qui n'en avaient pas. Il faut se réveiller, parce que nous sommes en train de perdre pied dans notre propre pays, entraînés par un projet de déformation de l'idée républicaine qui vise petit à petit à nous en priver ; nous sommes en train de perdre pied dans un monde qui se durcit et se recompose de façon durable et dangereuse. Tout commence par le pouvoir de dire non, donné à chacun devant ce qui porte atteinte à l'avenir de l'humanité et à la dignité de la République. " D. V.
Mon avis sur “Le pouvoir de dire non”
J’ai essayé de lire Le pouvoir de dire non de Dominique de Villepin et en fait je ne l’ai pas terminé. Alors peut-être qu’il est bien par la suite, mais je ne vais pouvoir vous parler que des 100 premières pages uniquement. C’est ma règle, si le livre ne décolle pas à un tiers, je laisse tomber.
Dans son essai, Dominique de Villepin donne son avis sur la situation actuelle, d’abord dans une partie consacrée à la géopolitique, intitulée Résister aux empires, puis il parle de la France dans la partie Restaurer la République, partie que je n’ai pas lue.
Le truc c‘est que son essai arrive vraiment après la bataille. En soi ce qu’il dit n’est pas faux et je rejoins la plupart des idées exprimées ici, mais, dans son livre, il raconte ce qui est dit depuis des années sur les plateaux télé de toutes les chaines, il n’y a vraiment rien de neuf et en plus les idées ne sont pas claires. Il tourne autour du pot pendant des pages pour dire que Poutine est l’agresseur, Trump est conservateur et la Chine s’infiltre dans tous les marchés. À chaque nouvelle idée, il écrit en 4 pages ce qui peut se résumer en 3 lignes et, à nouveau, des informations répétées à longueur de temps sur les plateaux télé. D’un livre qui se veut rassembleur, ça devient un essai qui ne s’engage pas, qui ne veut pas bousculer. C’est une parfaite compilation de ce que 90% des gens pensent déjà. Aucune position clivante, aucun avis différent.
Je n’ai pas l’habitude de faire des chroniques si négatives, mais là l’essai n’est pas réussi. Je ne critique en rien le fond, l’homme et ses idées, mais la forme est vraiment soporifique.